... Et un temps pour construire (Qo 3, 3)...

Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux :
un temps pour naître, et un temps pour mourir ;
un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui a été planté ;
un temps pour tuer, et un temps pour guérir ;
un temps pour abattre, et un temps pour bâtir ;
un temps pour pleurer, et un temps pour rire ;
un temps pour se lamenter, et un temps pour danser ;
un temps pour lancer des pierres, et un temps pour ramasser des pierres ;
un temps pour embrasser, et un temps pour s’éloigner des embrassements ;
un temps pour chercher, et un temps pour perdre ;
un temps pour garder, et un temps pour jeter ;
un temps pour déchirer, et un temps pour coudre ;
un temps pour se taire, et un temps pour parler ;
un temps pour aimer, et un temps pour haïr ;
un temps pour la guerre, et un temps pour la paix.
Quel avantage celui qui travaille retire–t–il de sa peine ? J’ai vu à quelle occupation Dieu soumet les fils de l’homme. Il fait toute chose bonne en son temps ; même il a mis dans leur cœur la pensée de l’éternité, bien que l’homme ne puisse pas saisir l’œuvre que Dieu fait, du commencement jusqu’à la fin. J’ai reconnu qu’il n’y a de bonheur pour eux qu’à se réjouir et à se donner du bien–être pendant leur vie ; mais que, si un homme mange et boit et jouit du bien–être au milieu de tout son travail, c’est là un don de Dieu.