Êtres corporels, nous n’avons accès au réel, à nos représentations du réel, que par l’intermédiaire de nos sens. L’adage aristotélicien médiéval demeure incontournable : nihil est in intellect quod non prius fuerit in sensu – il n'est rien dans intellect qui n'ait d'abord été reçu par les sens.
A fortiori, même si cela peut sembler paradoxal, cela est vrai de nos représentations de l’ultime — que nous pressentons…
L’ange est la conjonction de ce qui est au-delà de nos sens, et que nous pressentons, et de notre réalité corporelle. C’est ce que l’on peut avancer comme proposition a minima — et fonction du vocable « ange » dans les langues qui l’emploient : messager, porteur d’un message non-sensible qui doit advenir à des êtres sensibles, des êtres corporels dont les sens sont les seuls moyens d’accès au réel…
Et donc d’accès à nous-mêmes ! Indispensable détour par l’ange ? Cf. Genèse 32, 23-33 ; Genèse 18, 1-16, etc.
Genèse 32, 23-33 :
23 Jacob se leva cette nuit-là, prit ses deux femmes, ses deux servantes et ses onze enfants, et passa le gué du Yabboq.
24 Il les prit, leur fit passer l'oued et fit aussi passer ce qui lui appartenait.
25 Jacob resta donc seul. Alors un homme se battit avec lui jusqu'au lever de l'aurore.
26 Voyant qu'il ne pouvait l'emporter sur lui, il le frappa à l'intérieur de la cuisse ; et l'intérieur de la cuisse de Jacob se démit pendant qu'il se battait avec lui.
27 Il dit : Laisse-moi partir, car l'aurore se lève. Il répondit : Je ne te laisserai pas partir sans que tu m'aies béni.
28 Il lui demanda : Quel est ton nom ? Il répondit : Jacob.
29 Il reprit : On ne te nommera plus Jacob, mais Israël ; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu l'as emporté.
30 Jacob lui demanda : Je t'en prie, dis-moi ton nom. Il répondit : Pourquoi demandes-tu mon nom ? Et il le bénit là.
31 Jacob appela ce lieu du nom de Peniel (« Face de Dieu ») ; car, dit-il, j'ai vu Dieu face à face, et j'ai eu la vie sauve.
32 Le soleil se levait lorsqu'il passa Penouel. Jacob boitait à cause de sa cuisse.
33 C'est pourquoi, jusqu'à ce jour, les Israélites ne mangent pas le tendon qui est à l'intérieur de la cuisse ; car il avait atteint Jacob à l'intérieur de la cuisse, au tendon.
Genèse 18, 1-16 :
1 Le SEIGNEUR lui apparut aux térébinthes de Mamré, alors qu'il était assis à l'entrée de sa tente, pendant la chaleur du jour.
2 Il leva les yeux et vit trois hommes debout devant lui. Quand il les vit, il courut à leur rencontre, depuis l'entrée de sa tente, se prosterna jusqu'à terre
3 et dit : Seigneur, si j'ai trouvé grâce à tes yeux, ne passe pas, je te prie, sans t'arrêter chez moi, ton serviteur !
4 Laissez-moi apporter un peu d'eau, je vous prie, pour que vous vous laviez les pieds, puis reposez-vous sous l'arbre !
5 Je vais chercher quelque chose à manger pour que vous vous restauriez ; après quoi vous passerez votre chemin, car c'est pour cela que vous êtes passés chez moi, votre serviteur. Ils répondirent : D'accord, fais comme tu as dit.
6 Abraham se précipita dans la tente pour dire à Sara : Dépêche-toi, pétris trois séas de fleur de farine et fais-en des galettes.
7 Abraham courut vers le bétail, prit un veau tendre et bon et le donna à un serviteur, qui se dépêcha de le préparer.
8 Il prit du lait fermenté, du lait frais, et le veau qu'on avait préparé, et il les mit devant eux. Il resta debout à leurs côtés, sous l'arbre, tandis qu'ils mangeaient.
9 Alors ils lui dirent : Où est Sara, ta femme ? Il répondit : Elle est là, dans la tente.
10 Il dit : Je reviendrai chez toi l'année prochaine ; Sara, ta femme, aura un fils. Sara écoutait à l'entrée de la tente qui était derrière lui.
11 Abraham et Sara étaient vieux, avancés en âge, et Sara avait cessé d'avoir ses règles.
12 Sara rit en elle-même : Maintenant que je suis usée, se dit-elle, aurais-je encore du plaisir ? D'ailleurs mon maître aussi est vieux.
13 Le SEIGNEUR dit à Abraham : Pourquoi donc Sara a-t-elle ri, en disant : « Pourrais-je vraiment avoir un enfant, moi qui suis vieille ? »
14 Y a-t-il rien qui soit étonnant de la part du SEIGNEUR ? L'année prochaine, au temps fixé, je reviendrai vers toi, et Sara aura un fils.
15 Sara mentit : Je n'ai pas ri, dit-elle ; car elle avait peur. Mais il dit : Si, tu as ri !
16 Les hommes se levèrent pour partir et se tournèrent du côté de Sodome. Abraham marchait avec eux pour les reconduire.
De l’a minima, s’induisent des développements, via le discours mythique. Cf. Genèse 6, 1-4 et sa lecture par le livre d’Hénoch (cf. I Hénoch ch. 6 selon la versification reprise dans l’édition de la Pléiade — ou ch. 7 dans la versification de l’éd. citée ici) :
« Quand les enfants des hommes se furent multipliés dans ces jours, il arriva que des filles leur
naquirent élégantes et belles.
Et lorsque les anges, les enfants des cieux, les eurent vues, ils en devinrent amoureux ; et ils
se dirent les uns aux autres : choisissons-nous des femmes de la race des hommes, et ayons
des enfants avec elles. […] »
Le livre d’Hénoch est cité dans le Nouveau Testament, par l’épître de Jude v. 14-15 : « Hénoch, le septième depuis Adam, a prophétisé en ces termes : « Le Seigneur est venu avec ses saints par dizaines de milliers, afin d'exercer le jugement contre tous et de les confondre pour toutes leurs œuvres d'impiété et pour toutes les paroles dures qu'ont proférées contre lui les pécheurs impies. » (1 Hén ch. 1, v. 9 – ou ch. 2 dans une autre versification)
La hiérarchie angélique et ses développements : du tétramorphe d’Ézéchiel ch. 1 à Denys l’Aréopagite…
Ézéchiel ch. 1 :
1 La trentième année, le cinquième jour du quatrième mois, comme j'étais parmi les exilés près du Kebar, le ciel s'ouvrit, et j'eus des visions divines.
2 Le cinquième jour du mois — c'était la cinquième année de l'exil du roi Joïakîn —
3 la parole du SEIGNEUR parvint à Ezéchiel, fils de Bouzi, le prêtre, au pays des Chaldéens, près du Kebar ; c'est là que la main du SEIGNEUR fut sur lui.
4 Je regardai : il vint du nord un souffle de tempête, une grosse nuée et une gerbe de feu, qui répandait une clarté tout autour. Il y avait comme un éclat étincelant sortant du milieu d'elle, du milieu du feu.
5 Au milieu, quelque chose qui ressemblait à quatre êtres vivants dont l'aspect semblait humain.
6 Chacun d'eux avait quatre faces et quatre ailes.
7 Leurs jambes étaient droites, et leurs pieds étaient comme les sabots d'un taurillon ; ils étincelaient de l'éclat du bronze poli. 8Ils avaient des mains humaines sous les ailes à leurs quatre côtés ; et tous les quatre avaient leurs faces et leurs ailes.
9 Leurs ailes étaient jointes l'une à l'autre ; ils ne tournaient pas quand ils se déplaçaient : chacun allait droit devant lui.
10 Leur face ressemblait à celle d'un homme ; tous les quatre avaient une face de lion à droite, tous les quatre une face de taureau à gauche et tous les quatre une face d'aigle.
11 Leurs faces et leurs ailes étaient séparées par le haut ; chacun avait deux ailes jointes l'une à l'autre, et deux qui lui couvraient le corps.
12 Chacun allait droit devant lui ; ils allaient où allait le souffle ; ils ne tournaient pas quand ils se déplaçaient.
13 L'aspect de ces êtres vivants ressemblait à des braises ; c'était comme l'aspect des flambeaux, et ce feu circulait entre les êtres vivants ; le feu répandait une clarté, et du feu sortaient des éclairs.
14 Les êtres vivants couraient et revenaient, comme la foudre.
15 Je regardais ces êtres vivants : il y avait une roue à terre, à côté des êtres vivants, devant leurs quatre faces.
16 L'aspect de ces roues, leur structure, avait l'éclat de la chrysolithe, et toutes les quatre se ressemblaient ; leur aspect et leur structure étaient tels que chaque roue paraissait être au milieu d'une autre roue.
17 Elles allaient sur chacun de leurs quatre côtés quand elles se déplaçaient ; elles ne viraient pas quand elles se déplaçaient.
18 Leurs jantes, d'une dimension formidable, leurs jantes à toutes les quatre étaient remplies d'yeux tout autour.
19 Quand les êtres vivants se déplaçaient, les roues allaient à côté d'eux ; quand les êtres vivants s'élevaient de terre, les roues s'élevaient aussi. 20Ils allaient où allait le souffle, dans le sens du souffle, et les roues s'élevaient avec eux : le souffle du vivant était dans les roues.
21 Quand ils se déplaçaient, elles se déplaçaient ; quand ils s'arrêtaient, elles s'arrêtaient ; quand ils s'élevaient de terre, les roues s'élevaient avec eux, car le souffle du vivant était dans les roues.
22 Au-dessus de la tête des êtres vivants, il y avait quelque chose qui ressemblait à une voûte céleste, qui avait l'éclat redoutable de la glace et qui se déployait au-dessus de leurs têtes.
23 Sous cette voûte, leurs ailes étaient droites l'une contre l'autre, ils en avaient chacun deux qui les couvraient, chacun deux qui couvraient leur corps.
24 J'entendis le bruit de leurs ailes, quand ils se déplaçaient, pareil au bruit de grandes eaux, ou à la voix du Puissant ; c'était un bruit tumultueux, comme celui d'une troupe ; quand ils s'arrêtaient, ils laissaient retomber leurs ailes.
25 Une voix venait d'au-dessus de la voûte qui se trouvait au-dessus de leurs têtes ; lorsqu'ils s'arrêtaient, ils laissaient retomber leurs ailes.
26 Tout au-dessus de la voûte qui était au-dessus de leurs têtes, il y avait quelque chose qui avait l'aspect du lapis-lazuli et qui ressemblait à un trône ; et, au-dessus de ce qui ressemblait à un trône, ce qui ressemblait à l'aspect d'un être humain.
27 Je vis encore comme un éclat étincelant qui avait l'aspect du feu et qui rayonnait tout autour, depuis ce qui paraissait être ses reins jusqu'en haut, et depuis ce qui paraissait être ses reins jusqu'en bas ; je vis quelque chose qui avait l'aspect du feu, une clarté tout autour de lui.
28 Tel l'aspect de l'arc qui apparaît dans les nuages un jour de pluie, tel était l'aspect de la clarté qui l'entourait : c'était l'aspect de la ressemblance de la gloire du SEIGNEUR. Quand je le vis, je tombai face contre terre et j'entendis quelqu'un qui parlait.
Genèse 32, 23-33 :
23 Jacob se leva cette nuit-là, prit ses deux femmes, ses deux servantes et ses onze enfants, et passa le gué du Yabboq.
24 Il les prit, leur fit passer l'oued et fit aussi passer ce qui lui appartenait.
25 Jacob resta donc seul. Alors un homme se battit avec lui jusqu'au lever de l'aurore.
26 Voyant qu'il ne pouvait l'emporter sur lui, il le frappa à l'intérieur de la cuisse ; et l'intérieur de la cuisse de Jacob se démit pendant qu'il se battait avec lui.
27 Il dit : Laisse-moi partir, car l'aurore se lève. Il répondit : Je ne te laisserai pas partir sans que tu m'aies béni.
28 Il lui demanda : Quel est ton nom ? Il répondit : Jacob.
29 Il reprit : On ne te nommera plus Jacob, mais Israël ; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu l'as emporté.
30 Jacob lui demanda : Je t'en prie, dis-moi ton nom. Il répondit : Pourquoi demandes-tu mon nom ? Et il le bénit là.
31 Jacob appela ce lieu du nom de Peniel (« Face de Dieu ») ; car, dit-il, j'ai vu Dieu face à face, et j'ai eu la vie sauve.
32 Le soleil se levait lorsqu'il passa Penouel. Jacob boitait à cause de sa cuisse.
33 C'est pourquoi, jusqu'à ce jour, les Israélites ne mangent pas le tendon qui est à l'intérieur de la cuisse ; car il avait atteint Jacob à l'intérieur de la cuisse, au tendon.
Genèse 18, 1-16 :
1 Le SEIGNEUR lui apparut aux térébinthes de Mamré, alors qu'il était assis à l'entrée de sa tente, pendant la chaleur du jour.
2 Il leva les yeux et vit trois hommes debout devant lui. Quand il les vit, il courut à leur rencontre, depuis l'entrée de sa tente, se prosterna jusqu'à terre
3 et dit : Seigneur, si j'ai trouvé grâce à tes yeux, ne passe pas, je te prie, sans t'arrêter chez moi, ton serviteur !
4 Laissez-moi apporter un peu d'eau, je vous prie, pour que vous vous laviez les pieds, puis reposez-vous sous l'arbre !
5 Je vais chercher quelque chose à manger pour que vous vous restauriez ; après quoi vous passerez votre chemin, car c'est pour cela que vous êtes passés chez moi, votre serviteur. Ils répondirent : D'accord, fais comme tu as dit.
6 Abraham se précipita dans la tente pour dire à Sara : Dépêche-toi, pétris trois séas de fleur de farine et fais-en des galettes.
7 Abraham courut vers le bétail, prit un veau tendre et bon et le donna à un serviteur, qui se dépêcha de le préparer.
8 Il prit du lait fermenté, du lait frais, et le veau qu'on avait préparé, et il les mit devant eux. Il resta debout à leurs côtés, sous l'arbre, tandis qu'ils mangeaient.
9 Alors ils lui dirent : Où est Sara, ta femme ? Il répondit : Elle est là, dans la tente.
10 Il dit : Je reviendrai chez toi l'année prochaine ; Sara, ta femme, aura un fils. Sara écoutait à l'entrée de la tente qui était derrière lui.
11 Abraham et Sara étaient vieux, avancés en âge, et Sara avait cessé d'avoir ses règles.
12 Sara rit en elle-même : Maintenant que je suis usée, se dit-elle, aurais-je encore du plaisir ? D'ailleurs mon maître aussi est vieux.
13 Le SEIGNEUR dit à Abraham : Pourquoi donc Sara a-t-elle ri, en disant : « Pourrais-je vraiment avoir un enfant, moi qui suis vieille ? »
14 Y a-t-il rien qui soit étonnant de la part du SEIGNEUR ? L'année prochaine, au temps fixé, je reviendrai vers toi, et Sara aura un fils.
15 Sara mentit : Je n'ai pas ri, dit-elle ; car elle avait peur. Mais il dit : Si, tu as ri !
16 Les hommes se levèrent pour partir et se tournèrent du côté de Sodome. Abraham marchait avec eux pour les reconduire.
De l’a minima, s’induisent des développements, via le discours mythique. Cf. Genèse 6, 1-4 et sa lecture par le livre d’Hénoch (cf. I Hénoch ch. 6 selon la versification reprise dans l’édition de la Pléiade — ou ch. 7 dans la versification de l’éd. citée ici) :
« Quand les enfants des hommes se furent multipliés dans ces jours, il arriva que des filles leur
naquirent élégantes et belles.
Et lorsque les anges, les enfants des cieux, les eurent vues, ils en devinrent amoureux ; et ils
se dirent les uns aux autres : choisissons-nous des femmes de la race des hommes, et ayons
des enfants avec elles. […] »
Le livre d’Hénoch est cité dans le Nouveau Testament, par l’épître de Jude v. 14-15 : « Hénoch, le septième depuis Adam, a prophétisé en ces termes : « Le Seigneur est venu avec ses saints par dizaines de milliers, afin d'exercer le jugement contre tous et de les confondre pour toutes leurs œuvres d'impiété et pour toutes les paroles dures qu'ont proférées contre lui les pécheurs impies. » (1 Hén ch. 1, v. 9 – ou ch. 2 dans une autre versification)
La hiérarchie angélique et ses développements : du tétramorphe d’Ézéchiel ch. 1 à Denys l’Aréopagite…
Ézéchiel ch. 1 :
1 La trentième année, le cinquième jour du quatrième mois, comme j'étais parmi les exilés près du Kebar, le ciel s'ouvrit, et j'eus des visions divines.
2 Le cinquième jour du mois — c'était la cinquième année de l'exil du roi Joïakîn —
3 la parole du SEIGNEUR parvint à Ezéchiel, fils de Bouzi, le prêtre, au pays des Chaldéens, près du Kebar ; c'est là que la main du SEIGNEUR fut sur lui.
4 Je regardai : il vint du nord un souffle de tempête, une grosse nuée et une gerbe de feu, qui répandait une clarté tout autour. Il y avait comme un éclat étincelant sortant du milieu d'elle, du milieu du feu.
5 Au milieu, quelque chose qui ressemblait à quatre êtres vivants dont l'aspect semblait humain.
6 Chacun d'eux avait quatre faces et quatre ailes.
7 Leurs jambes étaient droites, et leurs pieds étaient comme les sabots d'un taurillon ; ils étincelaient de l'éclat du bronze poli. 8Ils avaient des mains humaines sous les ailes à leurs quatre côtés ; et tous les quatre avaient leurs faces et leurs ailes.
9 Leurs ailes étaient jointes l'une à l'autre ; ils ne tournaient pas quand ils se déplaçaient : chacun allait droit devant lui.
10 Leur face ressemblait à celle d'un homme ; tous les quatre avaient une face de lion à droite, tous les quatre une face de taureau à gauche et tous les quatre une face d'aigle.
11 Leurs faces et leurs ailes étaient séparées par le haut ; chacun avait deux ailes jointes l'une à l'autre, et deux qui lui couvraient le corps.
12 Chacun allait droit devant lui ; ils allaient où allait le souffle ; ils ne tournaient pas quand ils se déplaçaient.
13 L'aspect de ces êtres vivants ressemblait à des braises ; c'était comme l'aspect des flambeaux, et ce feu circulait entre les êtres vivants ; le feu répandait une clarté, et du feu sortaient des éclairs.
14 Les êtres vivants couraient et revenaient, comme la foudre.
15 Je regardais ces êtres vivants : il y avait une roue à terre, à côté des êtres vivants, devant leurs quatre faces.
16 L'aspect de ces roues, leur structure, avait l'éclat de la chrysolithe, et toutes les quatre se ressemblaient ; leur aspect et leur structure étaient tels que chaque roue paraissait être au milieu d'une autre roue.
17 Elles allaient sur chacun de leurs quatre côtés quand elles se déplaçaient ; elles ne viraient pas quand elles se déplaçaient.
18 Leurs jantes, d'une dimension formidable, leurs jantes à toutes les quatre étaient remplies d'yeux tout autour.
19 Quand les êtres vivants se déplaçaient, les roues allaient à côté d'eux ; quand les êtres vivants s'élevaient de terre, les roues s'élevaient aussi. 20Ils allaient où allait le souffle, dans le sens du souffle, et les roues s'élevaient avec eux : le souffle du vivant était dans les roues.
21 Quand ils se déplaçaient, elles se déplaçaient ; quand ils s'arrêtaient, elles s'arrêtaient ; quand ils s'élevaient de terre, les roues s'élevaient avec eux, car le souffle du vivant était dans les roues.
22 Au-dessus de la tête des êtres vivants, il y avait quelque chose qui ressemblait à une voûte céleste, qui avait l'éclat redoutable de la glace et qui se déployait au-dessus de leurs têtes.
23 Sous cette voûte, leurs ailes étaient droites l'une contre l'autre, ils en avaient chacun deux qui les couvraient, chacun deux qui couvraient leur corps.
24 J'entendis le bruit de leurs ailes, quand ils se déplaçaient, pareil au bruit de grandes eaux, ou à la voix du Puissant ; c'était un bruit tumultueux, comme celui d'une troupe ; quand ils s'arrêtaient, ils laissaient retomber leurs ailes.
25 Une voix venait d'au-dessus de la voûte qui se trouvait au-dessus de leurs têtes ; lorsqu'ils s'arrêtaient, ils laissaient retomber leurs ailes.
26 Tout au-dessus de la voûte qui était au-dessus de leurs têtes, il y avait quelque chose qui avait l'aspect du lapis-lazuli et qui ressemblait à un trône ; et, au-dessus de ce qui ressemblait à un trône, ce qui ressemblait à l'aspect d'un être humain.
27 Je vis encore comme un éclat étincelant qui avait l'aspect du feu et qui rayonnait tout autour, depuis ce qui paraissait être ses reins jusqu'en haut, et depuis ce qui paraissait être ses reins jusqu'en bas ; je vis quelque chose qui avait l'aspect du feu, une clarté tout autour de lui.
28 Tel l'aspect de l'arc qui apparaît dans les nuages un jour de pluie, tel était l'aspect de la clarté qui l'entourait : c'était l'aspect de la ressemblance de la gloire du SEIGNEUR. Quand je le vis, je tombai face contre terre et j'entendis quelqu'un qui parlait.
Denys l’Aréopagite et la Hiérarchie céleste
« C’est pourquoi l’ordre hiérarchique étant
que les uns soient purifiés
et que les autres purifient ;
que les uns soient illuminés
et que les autres illuminent ;
que les uns soient perfectionnés
et que les autres perfectionnent »
(Denys l’Aréopagite, Le Livre de la Hiérarchie céleste, chapitre 3)
la Hiérarchie céleste :
L'Un
Les Séraphins Les Chérubins Les Trônes
Les Dominations Les Autorités Les Puissances
Les Principautés Les Archanges Les Anges
Thomas d’Aquin (1225-1274) marque un point d’orgue, reprenant selon la distinction distinction farabienne (de Al-Farabi, philosophe persan, 872-950) et avicénienne (de Avicenne, philosophe persan, 980-1037) de l’essence et de l’existence : l’ange est alors parfaitement incorporel.
« C’est pourquoi l’ordre hiérarchique étant
que les uns soient purifiés
et que les autres purifient ;
que les uns soient illuminés
et que les autres illuminent ;
que les uns soient perfectionnés
et que les autres perfectionnent »
(Denys l’Aréopagite, Le Livre de la Hiérarchie céleste, chapitre 3)
la Hiérarchie céleste :
L'Un
Les Séraphins Les Chérubins Les Trônes
Les Dominations Les Autorités Les Puissances
Les Principautés Les Archanges Les Anges
Thomas d’Aquin (1225-1274) marque un point d’orgue, reprenant selon la distinction distinction farabienne (de Al-Farabi, philosophe persan, 872-950) et avicénienne (de Avicenne, philosophe persan, 980-1037) de l’essence et de l’existence : l’ange est alors parfaitement incorporel.
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