Le christianisme, dont le nom désigne les croyances, convictions, courants de pensée, d’action, etc., se réclamant de la personne et/ou de l'ensei- gnement de Jésus-Christ, trouve son fondement essentiel dans la conviction de sa résurrection d’entre les morts.
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Les informations sur Jésus et sur la communauté qu’il rassemble proviennent de ses disciples. Dans le milieu de ceux que Jésus appellera à être ses apôtres, certains consigneront leur témoignage par écrit. Jésus, par son message et ses actes, avait attiré à lui ceux qui l’ont vu comme un prophète, puis comme le Messie. Juifs, les disciples, qui voient en Jésus le Messie promis se tournent vers leurs Écritures (la Bible hébraïque, appelée par la suite « Ancien Testament » par les chrétiens) pour mieux comprendre ce qu’ils perçoivent comme accomplissement de ce qui avait été annoncé et rendre témoignage de ce qu'ils avaient vécu auprès de Jésus. Les souvenirs qu’ils gardent de ses paroles et de ses gestes, transmis à la postérité par ceux qui écriront les Évangiles, évoquent le passage de Jésus sur terre à la lumière de leur foi à son relèvement d'entre les morts le dimanche de Pâques. « Nous ne connaissons plus selon la chair », écrira Paul, qui lui, n’a pas connu Jésus « selon la chair ». Ceux qui l’ont connu présentent la vie terrestre de leur maître qui appelait Dieu son Père comme incarnation de celui qui est désormais pour eux d’abord le Ressuscité, le Fils de Dieu.
R.P., Cannes, Institut Stanislas, 4 février 2010
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