lundi 18 mai 2015

Est-ce bien raisonnable ?



Est-ce bien raisonnable ? C’est la question qui s'est posée depuis les origines quant à la conception chrétienne de l’Incarnation de la Parole créatrice en Jésus-Christ. Déjà dans la première Épître de Paul aux Corinthiens, il apparaît que la crucifixion de Jésus est taxée de « folie de Dieu ».

La question apparaît sous une autre forme à l'époque moderne avec les philosophies de la nature développées dans le cadre de l'idée de cause à effet. Le rationalisme s'y inscrit pour ce qui concerne les choses matérielles. L'empirisme précise que le cause à effet se vérifie à la reproductibilité en laboratoire. Les philosophies de l'histoire s’inscrivent dans cette perspective quant à leur relecture des événements passés. Et nombre de théologiens se plient à la même approche concernant leur lecture de la Bible et des Évangiles : tout doit entrer dans le cadre du scientifiquement possible. Or ce que disent les textes bibliques, et plus particulièrement, concernant Jésus, les Évangiles, relève évidemment du scientifiquement impossible, à commencer par la pierre d'angle de la foi chrétienne : Christ est ressuscité. Chose parfaitement déraisonnable. Jésus sera donc revu comme étant essentiellement un professeur de morale, ou de vie spirituelle : on tente de relire ce qu'il dit de faire ou de ne pas faire, débouchant toutefois sur la même impasse : manifestement, selon les textes, il croit lui aussi à toutes ces choses impossibles.

D'autres approches que celles relevant du seul cause à effet, incontournable dans la recherche scientifique, se sont alors fait jour, dans la conviction qui est déjà celle de Paul aux Corinthiens : en effet ce n'est pas raisonnable, c'est pour cela que cela demande à être cru. Une lignée renouvelée, notamment avec Kierkegaard, réclamant un « saut de la foi », au-delà de ce qui est historiquement ou scientifiquement démontrable. Si certains y retrouvent la possibilité de ne pas se rendre à l'impossible (le saut de la foi concernerait quelque chose de non-advenu : croire une résurrection qui n'a pas eu lieu en réalité...), une porte a cependant été ouverte : ce qui est impossible en regard de l'histoire comme cause à effet a pourtant bien réellement eu lieu en regard de la foi.

*

Au XXe siècle, le philosophe Henry Corbin pose le problème comme relevant non pas de l’ « historicisme » mais de la compréhension des textes : l'herméneutique. Henry Corbin (interview sur France-Culture, 1978) :

« Avant tout [...] il y a l’idée d’herméneutique [...]. Ce mot « herméneutique », quand on l’employait chez les philosophes, il y a quarante ans [aujourd'hui près de 80 ans], semblait étrange, voire barbare. Or c’est un terme emprunté au grec et d’un usage courant chez les spécialistes de la Bible. Nous en devons l’usage technique à Aristote : le titre de son traité peri hermêneias a été traduit en latin De interpretatione. Il en est une meilleure, car dans l’usage philosophique de nos jours l’herméneutique c’est ce qui s’appelle en allemand das Verstehen, le « Comprendre ». C’est l’art ou la technique du « Comprendre » [...].

[...] elle dérive de Schleiermacher, le grand théologien du romantisme allemand [...]. Là même nous retrouvons les origines théologiques, nommément protestantes, du concept de l’herméneutique dont nous faisons aujourd’hui un usage philosophique. J’ai malheureusement l’impression que nos jeunes heideggériens ont un peu perdu de vue ce lien de l’herméneutique avec la théologie. Pour le retrouver, il faudrait évidemment restaurer une idée de la théologie assez différente de celle qui a largement cours de nos jours, en France comme ailleurs, je veux dire celle qui est devenue la servante de la sociologie, quand ce n’est pas de la « socio-politique ». Cette restauration ne pourra se faire que par le concours de l’herméneutique pratiquée dans les religions du Livre [...].

Pourquoi ? C’est que l’on a en main un Livre dont tout dépend. Il s’agit d’en comprendre le sens, mais d’en comprendre le sens vrai. Trois aspects : il y a l’acte de comprendre, il y a le phénomène du sens, il y a la mise à découvert de la vérité de ce sens. Ce sens vrai sera-t-il ce que l’on appelle couramment le sens historique, ou bien un sens qui nous réfère à un autre niveau que celui de l’Histoire au sens courant de ce mot ? […]

Il est en effet une notion qui domine l’herméneutique du jeune Luther, celle de significatio passiva [...]. Le jeune Luther affronte le verset du psaume : In justitia tua libera me. Comment la justice divine, l’aspect de Rigueur opposé à celui de Miséricorde, pourrait-elle être l’instrument de la délivrance ? L’affrontement est sans issue, tant que l’on fait de cette justice un attribut que l’on confère à un Dieu en Soi. Tout change, lorsqu’on la comprend dans sa significatio passiva. C’est à savoir la justice par laquelle nous sommes faits des justes. Ainsi en est-il pour les autres attributs divins, lesquels ne peuvent être compris (modus intelligendi) que par leur relation avec nous (notre modus essendi), et qui devraient toujours être exprimés avec l’adjonction du suffixe « -fique » (l’unifique, le bénéfique, le vérifique, le sanctifique, etc…). C’est cette découverte qui fit du jeune Luther le grand interprète de saint Paul, alors qu’il avait failli en être la victime. Or, cette situation herméneutique, je l’ai retrouvée dans maints grands textes de la philosophie mystique en Islam. Sa spécificité me serait peut-être restée close, si je n’avais pas disposé de la clef de la significatio passiva. Un simple exemple : l’avènement de l’être dans cette théosophie, c’est la mise de l’être à l’impératif : KN, Esto (à la seconde personne, non pas fiat). Ce qui est premier, ce qui n’est ni l’ens ni l’esse, mais l’esto. « Sois ! » Cet impératif inaugurateur de l’être, c’est l’impératif divin au sens actif ; mais considéré dans l’étant qu’il fait être, l’étant que nous sommes, c’est ce même impératif, mais en sa significatio passiva.

On peut dire, je crois, que là-même est le triomphe de l’herméneutique comme Verstehen, à savoir que ce que nous comprenons en vérité, ce n’est jamais que ce que nous éprouvons et subissons, ce dont nous pâtissons dans notre être même. L’herméneutique ne consiste pas à délibérer sur des concepts, elle est essentiellement le dévoilement de ce qui se passe en nous, le dévoilement de ce qui nous fait émettre telle conception, telle vision, telle projection, lorsque notre passion devient action, un pâtir actif, prophétique-poïétique. »

Où l'on rejoint la passion de la foi, celle de la réception subjective des textes dont parle Kierkegaard : ce n'est pas dans une délibération sur des concepts ou des « preuves » historiques, mais c'est dans un engagement de foi que m'est dévoilée la vérité de ce qui est advenu : « la parole est devenue chair ».


RP
« Qui dites-vous que je suis ? »
Un parcours non-exhaustif de la perception de Jésus


Église protestante unie de France / Poitiers
Catéchisme pour adultes 2014-2015
Chaque 3e mardi du mois à 14 h 30
& chaque jeudi qui suit le 3e mardi à 20 h 30
8) 19 & 21 mai 2015 - Est-ce bien raisonnable ? (PDF)


lundi 11 mai 2015

Marie




Avec la figure de Marie, on touche quelque chose de particulier dans une perspective chrétienne, puisque Marie est mentionnée, outre les évangiles, dans les symboles de la foi comme essentielle à l'Incarnation ; et comme témoin de l’Incarnation, à l’instar (mutatis mutandis !) de Ponce Pilate – ici en regard de la naissance virginale de Jésus. Moment d'une histoire comme objet de foi, la naissance virginale, à l'instar de la mort en croix. Tout ici est ordonné à notre salut en Christ. Nous voilà au cœur de ce qui fait le christianisme : le salut en Christ, ou Christ pour nous.

Hors cela, on est dans ce que les Réformateurs appelaient les « adiaphora » – les choses indifférentes –, depuis l'organisation de l’Église (presbytérienne, épiscopale, etc. – choses indifférentes), jusqu'aux développements de la mariologie : comme les Réformateurs n’ont remis en question de l'ecclésiologie que ce qui pouvait faire obstacle à l'unique médiation du salut par le Christ, ils n'ont rien mis en question de ce qui s'enseignait alors sur Marie tant que cela ne portait pas atteinte à la centralité du salut dévoilé en Jésus-Christ, Christ pour nous – que ce soit par excès : les développements cultuels autour de Marie ou une « mariologie » devenue « autonome » par rapport au Christ ; ou par défaut : minimiser la figure de la Vierge Marie comme aspect incontournable de l'Incarnation.

C'est entre ces pôles divers que nous essayerons de naviguer, à travers les textes bibliques et les mises en place ultérieures en termes théologiques de ce qui s'y déploie quant à notre salut dévoilé en Jésus-Christ.

Quelques-uns des points de réflexion possibles à partir des textes bibliques : naissance virginale de Jésus, virginité perpétuelle de Marie, maternité divine ; ou hors propos bibliques explicites : dormition et/ou assomption, Notre Dame, immaculée conception de Marie.

*

Matthieu 1
16 Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle est né Jésus, qui est appelé Christ.
[...]
18 Voici de quelle manière arriva la naissance de Jésus-Christ. Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte, par la vertu du Saint-Esprit, avant qu’ils eussent habité ensemble.
19 Joseph, son époux, qui était un homme de bien et qui ne voulait pas la diffamer, se proposa de rompre secrètement avec elle.
20 Comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit : Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit ;
21 elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus ; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés.
22 Tout cela arriva afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète :
23 Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous.
24 Joseph s’étant réveillé fit ce que l’ange du Seigneur lui avait ordonné, et il prit sa femme avec lui.
25 Mais il ne la connut point jusqu’à ce qu’elle eût enfanté un fils, auquel il donna le nom de Jésus.


Matthieu 2:11 [Les Mages] entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent ; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe.

Matthieu 13:55 N’est-ce pas le fils du charpentier ? n’est-ce pas Marie qui est sa mère ? Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont-ils pas ses frères ?

*

Marc 6:3 N’est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon ? et ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous ? Et il était pour eux une occasion de chute.

*

Luc 1
26 Au sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
27 auprès d’une vierge fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph. Le nom de la vierge était Marie.
28 L’ange entra chez elle, et dit : Je te salue, toi à qui une grâce a été faite ; le Seigneur est avec toi.
29 Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que pouvait signifier une telle salutation.
30 L’ange lui dit : Ne crains point, Marie ; car tu as trouvé grâce devant Dieu.
31 Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus.
32 Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père.
33 Il régnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n’aura point de fin.
34 Marie dit à l’ange : Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme ?
35 L’ange lui répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu.
36 Voici, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils en sa vieillesse, et celle qui était appelée stérile est dans son sixième mois.
37 Car rien n’est impossible à Dieu.
38 Marie dit : Je suis la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole ! Et l’ange la quitta.
39 Dans ce même temps, Marie se leva, et s’en alla en hâte vers les montagnes, dans une ville de Juda.
40 Elle entra dans la maison de Zacharie, et salua Élisabeth.
41 Dès qu’Élisabeth entendit la salutation de Marie, son enfant tressaillit dans son sein, et elle fut remplie du Saint-Esprit.
42 Elle s’écria d’une voix forte : Tu es bénie entre les femmes, et le fruit de ton sein est béni.
43 Comment m’est-il accordé que la mère de mon Seigneur vienne auprès de moi ?
44 Car voici, aussitôt que la voix de ta salutation a frappé mon oreille, l’enfant a tressailli d’allégresse dans mon sein.
45 Heureuse celle qui a cru, parce que les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur auront leur accomplissement.
46 Et Marie dit : Mon âme exalte le Seigneur,
47 Et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur,
48 Parce qu’il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. Car voici, désormais toutes les générations me diront bienheureuse,
49 Parce que le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Son nom est saint,
50 Et sa miséricorde s’étend d’âge en âge Sur ceux qui le craignent.
51 Il a déployé la force de son bras ; Il a dispersé ceux qui avaient dans le cœur des pensées orgueilleuses.
52 Il a renversé les puissants de leurs trônes, Et il a élevé les humbles.
53 Il a rassasié de biens les affamés, Et il a renvoyé les riches à vide.
54 Il a secouru Israël, son serviteur, Et il s’est souvenu de sa miséricorde, —
55 Comme il l’avait dit à nos pères, — Envers Abraham et sa postérité pour toujours.
56 Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois. Puis elle retourna chez elle.


Luc 2
1 En ce temps-là parut un édit de César Auguste, ordonnant un recensement de toute la terre.
2 Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie.
3 Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville.
4 Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David, appelée Bethléhem, parce qu’il était de la maison et de la famille de David,
5 afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte.
6 Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva,
7 et elle enfanta son fils premier-né. [...]
15 Lorsque les anges les eurent quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres : Allons jusqu’à Bethléhem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître.
16 Ils y allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche.
17 Après l’avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant.
18 Tous ceux qui les entendirent furent dans l’étonnement de ce que leur disaient les bergers.
19 Marie gardait toutes ces choses, et les repassait dans son cœur. [...]
21 Le huitième jour, auquel l’enfant devait être circoncis, étant arrivé, on lui donna le nom de Jésus, nom qu’avait indiqué l’ange avant qu’il fût conçu dans le sein de sa mère.
22 Et, quand les jours de leur purification furent accomplis, selon la loi de Moïse, Joseph et Marie le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, —
23 suivant ce qui est écrit dans la loi du Seigneur : Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur, —
24 et pour offrir en sacrifice deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, comme cela est prescrit dans la loi du Seigneur.
25 Et voici, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. Cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d’Israël, et l’Esprit-Saint était sur lui.
26 Il avait été divinement averti par le Saint-Esprit qu’il ne mourrait point avant d’avoir vu le Christ du Seigneur.
27 Il vint au temple, poussé par l’Esprit. Et, comme les parents apportaient le petit enfant Jésus pour accomplir à son égard ce qu’ordonnait la loi,
28 il le reçut dans ses bras, bénit Dieu, et dit:
29 Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur S’en aller en paix, selon ta parole.
30 Car mes yeux ont vu ton salut,
31 Salut que tu as préparé devant tous les peuples,
32 Lumière pour éclairer les nations, Et gloire d’Israël, ton peuple.
33 Son père et sa mère étaient dans l’admiration des choses qu’on disait de lui.
34 Siméon les bénit, et dit à Marie, sa mère : Voici, cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et à devenir un signe qui provoquera la contradiction,
35 et à toi-même une épée te transpercera l’âme, afin que les pensées de beaucoup de cœurs soient dévoilées. [...]
39 Lorsqu’ils eurent accompli tout ce qu’ordonnait la loi du Seigneur, Joseph et Marie retournèrent en Galilée, à Nazareth, leur ville.


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Jean 2 (« sa mère »)
1 Trois jours après, il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là,
2 et Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples.
3 Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit : Ils n’ont plus de vin.
4 Jésus lui répondit : Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n’est pas encore venue.
5 Sa mère dit aux serviteurs : Faites ce qu’il vous dira.

Jean 19
25 Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala.
26 Jésus, voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils.
27 Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui.


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Actes 1:14 Tous d’un commun accord persévéraient dans la prière, avec les femmes, et Marie, mère de Jésus, et avec les frères de Jésus.


RP
Du féminin et de quelques
figures féminines dans la Bible


Église protestante unie de France / Poitiers
Etude biblique 2014-2015
Chaque 2e mardi du mois à 14 h 30
& chaque jeudi qui suit le 2e mardi à 20 h 30
8) 12 & 14 mai 2015 - Marie (PDF)