mardi 9 juin 2009

Rabbi Alysa




En soi, un signe du Dieu autre et de sa promesse de réconciliation contre toutes les inimitiés, contre toutes les haines.

Si "l'origine de la haine, c'est la haine de l'origine" (Daniel Sibony), trois sont visés par la haine :

la femme, origine de chacun,

l'Afrique, origine de l'humanité,

Israël, origine de la foi en la transcendance devenue héritage commun...

Autant de signes du Dieu en qui tout s'origine, et qui promet le jour où "une nation ne tirera plus l’épée contre une autre. Et l’on n’apprendra plus la guerre." (Ésaïe 2, 4)



Occasion de dire Mazel Tov à Alysa Stanton,

femme, Africaine Américaine et rabbin. Elle a été récemment nommée rabbin de la congrégation de Bayt Shalom à Greenville, en Caroline du nord...

Alysa Stanton : "Je suis juive et je suis Africaine Américaine. Ces identités ne s'excluent pas mutuellement dans ma vie. Ma fille Shana et moi sommes à la fois juives et noires. Nous n'avons pas à choisir. Nous ne choisirons pas. Nous embrassons fièrement les deux cultures"




Ce à quoi Rabbi Alysa ajoute, de par son origine chrétienne, un témoignage vivant à l'article 18 de la Déclaration universelle des Droits de l'homme de 1948 : "Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites."






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire