« Si je ne m'en vais pas, le Consolateur, l’Esprit saint, ne viendra pas » (Jean 16, 7)… Quelques quarante jours avant l’Ascension, le départ du Christ annoncé en ces termes est sa mort : le Christ est « élevé », élevé à la Croix, et, par là, déjà avant l’Ascension, « enlevé » à ses disciples.
Dans le départ du Christ, c’est une réalité à la fois étonnante et connue de la vie de Dieu avec le monde qui est exprimée : son retrait, son absence. Car si Dieu est présent partout, et si le Christ ressuscité est lui-même corporellement présent — il est ici —, il est aussi absent, caché, comme le signe au jour de l’Ascension la cessation des apparitions. Comme il en est du Père, nous ne le voyons pas.
C’est l’Esprit saint qui nous communique cette impalpable, imperceptible présence au-delà de l'absence, et nous met dans la communion de l'insaisissable. En signe, sa venue est liée au départ de Jésus. Nous laissant la place, il nous permet de devenir ce à quoi Dieu nous destine, ce pourquoi il nous a créés.
Cela nous enseigne en parallèle ce qu'il nous appartient de faire dans les temps d'absence : devenir ce à quoi nous sommes destinés, en marche vers le Royaume ; accomplissement de la Création.
Devenir ce que nous sommes en Dieu qui s'est retiré pour que nous puissions être, par le Christ qui s’est retiré pour nous faire advenir dans la liberté de l’Esprit saint, suppose que nous nous retirions à notre tour de tout ce que nous concevons de nous-mêmes, et suppose que nous laissions aller à notre tour ce qui nous est enlevé.
Le Christ lui-même s'est retiré pour nous laisser place, pour que l'Esprit saint vienne nous animer, cela à l'image de Dieu entrant dans son repos pour laisser le monde être.
C'est ainsi que se complète notre création à l'image de Dieu, c’est ainsi que, par l’Esprit saint, se constitue notre être de résurrection.
Dans le départ du Christ, c’est une réalité à la fois étonnante et connue de la vie de Dieu avec le monde qui est exprimée : son retrait, son absence. Car si Dieu est présent partout, et si le Christ ressuscité est lui-même corporellement présent — il est ici —, il est aussi absent, caché, comme le signe au jour de l’Ascension la cessation des apparitions. Comme il en est du Père, nous ne le voyons pas.
C’est l’Esprit saint qui nous communique cette impalpable, imperceptible présence au-delà de l'absence, et nous met dans la communion de l'insaisissable. En signe, sa venue est liée au départ de Jésus. Nous laissant la place, il nous permet de devenir ce à quoi Dieu nous destine, ce pourquoi il nous a créés.
Cela nous enseigne en parallèle ce qu'il nous appartient de faire dans les temps d'absence : devenir ce à quoi nous sommes destinés, en marche vers le Royaume ; accomplissement de la Création.
Devenir ce que nous sommes en Dieu qui s'est retiré pour que nous puissions être, par le Christ qui s’est retiré pour nous faire advenir dans la liberté de l’Esprit saint, suppose que nous nous retirions à notre tour de tout ce que nous concevons de nous-mêmes, et suppose que nous laissions aller à notre tour ce qui nous est enlevé.
Le Christ lui-même s'est retiré pour nous laisser place, pour que l'Esprit saint vienne nous animer, cela à l'image de Dieu entrant dans son repos pour laisser le monde être.
C'est ainsi que se complète notre création à l'image de Dieu, c’est ainsi que, par l’Esprit saint, se constitue notre être de résurrection.
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