
« S’il existait aujourd’hui un État palestinien, il serait dirigé par le Hamas et nous aurions un État de type taliban. Un État satellite de l’Iran. Est-ce ce que les mouvements progressistes de la gauche occidentale [et aujourd'hui du “centre”] veulent créer ? » (Salman Rushdie, interview au journal allemand Bild, 19.05.2024).
« Si les Arabes déposaient leurs armes aujourd’hui, il n’y aurait plus de violence. Si les Juifs déposaient leurs armes aujourd’hui, il n’y aurait plus d’Israël » (Golda Meir, années 1970 — soit une cinquantaine d'années avant la preuve par le pogrom du 7 octobre 2023).
« Il n’y a pas beaucoup de réflexions profondes [au] sujet [d'un État palestinien aujourd’hui], mais surtout une réaction émotionnelle aux morts à Gaza. C’est normal. Mais quand cela dérape vers l’antisémitisme et parfois même vers le soutien au Hamas, cela devient problématique. » (Salman Rushdie, ibid.)
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PS : Illustration via le génocide (*) des Yézidis — voir le film « Rashid, l’enfant de Sinjar » : Qu’est devenue Raïshin, la petite sœur de Rashid, enlevée enfant par Daesh ? Hypothèse tout à fait vraisemblable, sachant que Daesh a effectivement vendu des esclaves yézidis entre autres à des "combattants palestiniens", dont le mouvement "frère" qu'est le Hamas, branche palestinienne du mouvement islamiste dont Daesh est la branche irakienne : Raïshin est peut-être captive et esclave sexuelle à Gaza — comme tant d’autres Yézidis vendus en divers lieux quand ils n’ont pas été assassinés lors du génocide (avéré celui-là) mais réduits en esclavage (sexuel pour les petites filles) et vendus… Le bel avenir que préparent les idiots utiles du Hamas à “l’extrême gauche” (et hélas pas que…) française, à l’instar de leurs acolytes universitaires belges, américains, etc.
(*) Depuis le dernier génocide du XXe s., contre les Tutsis du Rwanda, qui a fait suite à ceux contre les Herreros et les Nama de Namibie (1904), les Arméniens (entre autres) en Turquie (1915), les juifs (entre autres) dans l’Allemagne nazie durant la seconde guerre mondiale, à quoi on pourrait ajouter l’assassinat du quart de son propre peuple (entre autres) par le pouvoir communiste du Cambodge (1975-1979) ; depuis le génocide des Tutsis, et avant celui des Yézidis, on est entré dans une phase très complexe, entre massacres de guerre civile (ex-Yougoslavie) et surtout, infiniment plus grave, instrumentalisation de la notion de “génocide”, notamment en plusieurs lieux d’Afrique (par ex. le terme a été utilisé en Côte d’Ivoire par les ennemis du pouvoir Gbagbo tentant de le renverser, et que finalement la CPI a acquitté de tout ce dont il avait été accusé). Le terme est depuis pas mal de temps instrumentalisé par les ennemis d'Israël et des juifs, ennemis locaux, antisémites divers et maintenant internationaux (à l'instar du terme "apartheid", dans un pays où les citoyens palestiniens ont des élus au parlement !). Le risque final de cette instrumentalisation est la dévalorisation de la notion de génocide, vidée de son sens. Ce qui n’est sans doute pas sans rapport avec le silence dans lequel est entré le seul génocide avéré au XXIe s. (à ma connaissance), celui des Yézidis.
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