Attendre le père Noël, avec ses allures de lutin des cultes scandinaves... à la veille de la naissance d'un enfant venant dans les ténèbres de l'humilité — la nuit, donc, dans le temps angélique — pour couvrir de lumière jusqu'à sa Galilée enténébrée (Es 9).
Il enseignera, ce Messie, que les plus petits que nous croisons sont lui-même venus dans le secret. C'est là ce qu'a très bien compris un évêque de l'Antiquité, nommé Nicolas, devenu saint Nicolas parce qu'il ne supportait pas, lui disciple d'un enfant pauvre, de voir la misère, plus particulièrement celle des enfants. Alors en secret, il leur faisait des cadeaux qui allégeaient leur peine.
Plus tard, la réforme luthérienne — fructueuse en pays scandinave — découvrait que saint Nicolas, dans son humilité, dévoilait des actions angéliques. Derrière saint Nicolas, un simple homme, s'ouvre le monde des anges, dévoilant la réalité de Dieu que personne n'a jamais vu.
Un ange est derrière saint Nicolas, ange qui sera figuré sous les traits des anges scandinaves, elfes et lutins. C'est la figure du père Noël que dévoile saint Nicolas, présence angélique du don gratuit.
Alors contrairement à ce que s'imaginent ceux qui sont lents à comprendre, le père Noël existe, manifestation angélique de l'art de donner dans le secret, de l'art de donner de la joie à ceux qui ressemblent au Messie nouveau-né dans sa crèche.
Et derrière cette figure angélique, il y a au plus haut des cieux, comme le déclament les anges effectivement présents à Noël selon les Évangiles — il y a la présence du don suprême, le grand cadeau de Dieu par lequel la paix vient sur la terre, — don de Dieu réconciliant le monde avec lui-même, le cadeau par lequel il prouve définitivement son amour envers nous.
RP
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire