Matthieu 5, 14-16
« Que votre lumière brille devant les humains afin qu’ils voient vos œuvres bonnes ». Quel rapport entre cette parole de Jésus et celle qu’il donne quelques versets plus loin (ch. 6, v. 1 sq.) : « gardez-vous de pratiquer votre justice devant les hommes, pour en être vus, autrement vous n'aurez pas de bénéfice auprès de votre Père qui est dans les cieux » ?
Dans l’une, Jésus invite ses disciples au secret ! « Gardez-vous de pratiquer votre justice pour être vus » — dans l'autre : « Que votre lumière brille devant tous »… Y aurait-il contradiction ? Il faut plutôt voir que les deux paroles s'expliquent l'une par l'autre.
Dans les deux cas Jésus invite à prendre au sérieux le message de la Bible. Pensons à ce que dit le Psaume 119, v. 11 : « Je serre ta promesse / ta parole dans mon cœur afin de ne pas pécher contre toi ». Et alors seulement ce qu’il attend de nous se produira, et se verra, sans qu’on le sache ou qu’on le veuille.
Autrement dit, il ne s’agit pas de faire voir une pratique religieuse particulière, qui au fond ne change rien à la situation du monde.
Une lampe est faite pour éclairer, la chose est claire. On ne la cache pas. Et la lumière vient de l’intérieur de la lampe. Comme la lumière de la parole de Dieu rayonne depuis le cœur qui la reçoit : « Je serre ta parole dans mon cœur ».
Le but n'est pas d'être remarqué par telle ou telle pratique. Tout le monde a certes bien repéré qui est qui par la différence des pratiques, voire rites, signes et gestes religieux. Mais ce n’est pas là ce que Dieu attend de nous. Il attend de nous que nous écoutions sa Parole, ses commandements, ses promesses, pour que l’image du Christ, la Lumière du monde, apparaisse en nous, qu’une vraie différence se fasse jour.
1) Jean 8, 12 : « Jésus [...] dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »
2) Jean 9, 5 : « Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. »
3) Matthieu 5, 14 : « Vous êtes la lumière du monde. »
Le disciple du Christ ne se différencie pas par ses pratiques — Jésus avait les mêmes que les autres en Israël de son temps —, il se caractérise par son écoute de la Parole de Dieu et par ce qui en découle. C'est ainsi que l'on peut accueillir cette parole : « Que votre lumière brille aux yeux des hommes », pour qu’en voyant ce qui en transparaît, « ils rendent gloire à votre Père qui est aux cieux ».
14 « Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une hauteur ne peut être cachée.
15 Quand on allume une lampe, ce n’est pas pour la mettre sous le boisseau, mais sur son support, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison.
16 De même, que votre lumière brille aux yeux des hommes, pour qu’en voyant vos bonnes actions ils rendent gloire à votre Père qui est aux cieux. »
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« Que votre lumière brille devant les humains afin qu’ils voient vos œuvres bonnes ». Quel rapport entre cette parole de Jésus et celle qu’il donne quelques versets plus loin (ch. 6, v. 1 sq.) : « gardez-vous de pratiquer votre justice devant les hommes, pour en être vus, autrement vous n'aurez pas de bénéfice auprès de votre Père qui est dans les cieux » ?
Dans l’une, Jésus invite ses disciples au secret ! « Gardez-vous de pratiquer votre justice pour être vus » — dans l'autre : « Que votre lumière brille devant tous »… Y aurait-il contradiction ? Il faut plutôt voir que les deux paroles s'expliquent l'une par l'autre.
Dans les deux cas Jésus invite à prendre au sérieux le message de la Bible. Pensons à ce que dit le Psaume 119, v. 11 : « Je serre ta promesse / ta parole dans mon cœur afin de ne pas pécher contre toi ». Et alors seulement ce qu’il attend de nous se produira, et se verra, sans qu’on le sache ou qu’on le veuille.
Autrement dit, il ne s’agit pas de faire voir une pratique religieuse particulière, qui au fond ne change rien à la situation du monde.
Une lampe est faite pour éclairer, la chose est claire. On ne la cache pas. Et la lumière vient de l’intérieur de la lampe. Comme la lumière de la parole de Dieu rayonne depuis le cœur qui la reçoit : « Je serre ta parole dans mon cœur ».
Le but n'est pas d'être remarqué par telle ou telle pratique. Tout le monde a certes bien repéré qui est qui par la différence des pratiques, voire rites, signes et gestes religieux. Mais ce n’est pas là ce que Dieu attend de nous. Il attend de nous que nous écoutions sa Parole, ses commandements, ses promesses, pour que l’image du Christ, la Lumière du monde, apparaisse en nous, qu’une vraie différence se fasse jour.
1) Jean 8, 12 : « Jésus [...] dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »
2) Jean 9, 5 : « Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. »
3) Matthieu 5, 14 : « Vous êtes la lumière du monde. »
Le disciple du Christ ne se différencie pas par ses pratiques — Jésus avait les mêmes que les autres en Israël de son temps —, il se caractérise par son écoute de la Parole de Dieu et par ce qui en découle. C'est ainsi que l'on peut accueillir cette parole : « Que votre lumière brille aux yeux des hommes », pour qu’en voyant ce qui en transparaît, « ils rendent gloire à votre Père qui est aux cieux ».
RP, Poitiers, « Lumières de Bethléem », 14/12/14
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